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Ceillac
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Géographie

La vallée de Ceillac est une vallée excentrée, façonnée par les glaciers, immédiatement accessible au sortir des gorges du Guil. Partie intégrante du Parc Naturel Régional du Queyras dans les Alpes du Sud (à 80 km à l'est de Gap), elle est dominée par de fiers sommets, à dominante calcaire, et notamment par la chaîne de la Font-Sancte, point culminant du Queyras à 3387 m.

Après avoir emprunté une route en bon état mais quelque peu tourmentée (18 lacets), unique accès en toutes saisons, le visiteur est généralement surpris de découvrir perché à 1640 mètres d'altitude une vaste plateau sur lequel le village s'est regroupé et installé. Ce dernier atteint, la route poursuit son chemin sur 5 km pour s'arrêter au fond de la vallée du Mélézet à Chaurionde, superbe petit plateau suspendu à 2000 m d'altitude. Du bourg, part une autre route, longue celle-ci de 8 km ; elle dessert la vallée du Cristillan, le cours d'eau principal de la vallée qui traverse le chef-lieu.

L'habitat est essentiellement concentré sur le plateau avec le hameau de la Clapière, le chef-lieu et le quartier de L'Ochette construit après les inondations de 1957. Une dizaine de petits hameaux s'égrènent dans chaque vallée, 4 étant habités toute l'année.

Sur les 9600 hectares du territoire, seulement 14 sont construits ou constructibles. L'espace naturel est donc particulièrement préservé, avec une faune et une flore exceptionnelles, et attire, été comme hiver, nombre de visiteurs.

Histoire 

Des origines au XIX ème siècle

La vallée de Ceillac, a semble-t-il, été occupée plusieurs siècles avant Jésus-Christ, comme en témoignent les vestiges de tombes mis à jour dans le quartier de l’Ochette
Le nom de Ceillac apparaît pour la première fois dans une bulle du pape datant de 1118 (valle ciliaci). Cette bulle confirmait la possession des églises de Guillestre, Risoul et Ceillac à l'abbaye de St André de Villeneuve-lès-Avignon.

Après être passé entre les mains de différents puissants seigneurs, Ceillac incombe, dès le XIII ème siècle, à l'archevêque d'Embrun qui demeurera pour de longs siècles le seigneur de Ceillac. Considéré comme le maître des terres de Ceillac, il touchait à ce titre des droits sur la mouture, sur les moulins, sur les fours, sur la chasse, sur les troupeaux ... sur les gens (jusqu'au XIV ème siècle). Il avait en plus droit de justice comme tous les seigneurs de cette époque.
L'archevêque avait un officier, un mandataire pour veiller à ses droits, celui-ci pouvant exercer la charge de consul.

Durant plusieurs siècles, le village est dirigé par le consul. Il est élu pour un an lors de l'assemblée générale des habitants se tenant sur la place du village. Il s'occupait des règlements, des amendes, des saisies, de la délimitation, du traçage et de l'entretien des chemins, de la fixation des mesures, de la sécurité (incendie notamment), des fours, des moulins, de la police rurale... Il pouvait, pour des décisions d'importance, convoquer la population en assemblée générale sur la place.
Le XVIII ème siècle fut marqué par une suite de calamités : guerres, pillages, incendies, neige en abondance, loups ... Ces malheurs auront d'autant plus de conséquences que le village était alors très démuni avec une population extrêmement pauvre comptant nombre d'indigents.
La révolution française ne fut pas mal accueillie car elle marqua la fin des démêlés avec l'archevêque, les droits seigneuriaux étant abolis.
Les conditions de vie s'avérant très difficiles, le XIX ème siècle, verra un exode rural massif des ceillaquins. On passera ainsi de 921 habitants en 1831 à 380 habitants en 1900…

du XX ème siècle à nos jours

C'est sur un village qui se remet tout juste des terribles incendies de 1888 et 1889, qui l'ont en grande partie dévasté, que se lève le vingtième siècle à Ceillac. Inexorablement la population décroît. A une mortalité infantile à laquelle on semble se résigner, à l'exil des plus aventureux qui vont chercher ailleurs le travail qui manque au pays, va bientôt s'ajouter la tragique saignée de la première guerre mondiale.

Lentement, le progrès arrive et le village sort peu à peu de sa quasi insularité. Après le téléphone installé pour et par l'armée, c'est l'électricité qui est dispensée par "l'usine" construite par la commune en 1928. Par la route étroite et chaotique, arrivent les premières voitures. On consulte plus souvent le médecin, les femmes commencent à accoucher à la maternité. Quelques enfants partent "aux études" et pas seulement au séminaire qui reste pourtant la seule école supérieure gratuite. L'eau potable est arrivée dans chaque maison. C'en est fini des va-et-vient continus à la fontaine, dans la neige et le froid, pour aller chercher l'eau des bêtes et des gens.

Dans la nuit du 13 juin 1957, de terribles inondations surviennent qui auraient pu anéantir le village à jamais. Un vaste mouvement de solidarité et l'acharnement de quelques-uns transforment en électrochoc salutaire ce qui aurait pu provoquer la mort de cette petite commune de montagne.

Le remembrement agricole évolue et devient le premier "remembrement aménagement" qui, outre la restructuration du foncier agricole, prend en compte la création d'un lotissement où devaient être reconstruites les maisons du village qu'on croyait alors condamnées. Deux fils neige offerts à la commune et un petit téléski construit par dix habitants du village : ce sont les premières remontées à Ceillac.

Le renouveau et l'espoir
«Dans l'histoire de Ceillac, les années qui viennent de s'écouler resteront celles du renouveau et de l'espoir.» C'est ainsi que Célestin GROSSAN, en mars 1983, résume l'œuvre de Philippe LAMOUR qui, après 18 années, achève son mandat de maire de Ceillac.

Avocat et journaliste, ce père de la politique française de l'aménagement du territoire a accepté de prendre en main en 1965 les destinées du village. Pour conduire le renouveau, il crée dans le Queyras l'un des premiers syndicats intercommunaux à vocations multiples, les sociétés d'intérêt collectif agricole dirigées par Alfred MOYRAND, l'une en charge de la création du parc immobilier, l'autre de la création et de la gestion des remontées mécaniques. Il crée également le parc naturel régional du Queyras, l'association pour la Grande Traversée des Alpes...

Des jeunes, en particulier des jeunes femmes venues de l'extérieur, s'installent. La population augmente. Il faut construire une nouvelle école. Les reportages sont nombreux qui saluent cet exemple de rénovation rurale. A côté des équipements destinés à l'accueil touristique, on construit une bergerie collective d'été, un réseau d'irrigation par aspersion, on crée une foire aux moutons et on entreprend un programme conséquent de restauration du patrimoine bâti de la commune qui se poursuit encore. En mars 1983, on inaugure la Poste de Ceillac.

La municipalité élue en 2001, met à niveau, avec le concours déterminant du Conseil Général, ses équipements liés à la pratique du ski alpin : remontées mécaniques, neige de culture et téléskis… Elle construit également un réseau d’assainissement avec une station d’épuration compatible avec l'image du parc et définit un Plan Local d’Urbanisme qui remplace le P.O.S. de 1976 avec la volonté affichée de respecter, de mettre en valeur son cadre naturel et de développer modérément et avec intelligence la station par une offre touristique diversifiée.



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