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Cervières
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Géographie 

Cervières est située à 9 km de Briançon sur la route des Grandes Alpes au pied du col de l'Izoard (2364m) et la plaine des Fonts. Le chef-lieu du village est situé à 1 620 m d'altitude, au pied de hautes montagnes à proximité immédiate du Queyras (Grand pic de Rochebrune, 3323m). Plusieurs curiosités sont situées sur le territoire de la commune:

La plaine du Bourget, dans la haute vallée de la Cerveyrette, constitue un exemple rare de marécage d'altitude (à environ 2 000 m d'altitude), d'une très grande richesse biologique.
Le massif du Chenaillet est une curiosité géologique mondialement connue, un ancien volcan sous-marin de 155 millions d'années, soulevé par la formation des Alpes.
La vallée des Fonts forme sur une dizaine de km de longueur un paradis du vélo de la randonnée et, bien sûr, du ski de fond.
Plateau du Lasseron (réserve de chamois)
Lac des Cordes, lac de Gimon, lac Noir)
Rivière de la Cerveyrette.
Col de l'Izoard
Accès : à partir de Briançon, prendre la RD 902 en direction des gorges de la Cerveyrette.
 
Histoire

Le village de Cervières est attesté depuis le Haut Moyen Âge. A l'origine il était initialement installé sur les hauteurs, peut-être en raison des innondations. Du XIVe au XVe siècle, les habitants se rapprochèrent de la Cerveyrette à cause du manque d'eau. Les plus anciennes maisons datent du XVIe siècle.

Le village appartint, entre le XIVe et la Révolution Française, au territoire des écartons du Briançonnais qui regroupait une douzaine de localités autour de Briançon et d'Oulx (actuellement dans le Piémont italien) en leur accordant des privilèges fiscaux et une autonomie administrative vis à vis du Roi de France.

L'église St Michel, datant du XVe siècle, domine d'environ 50 mètres le village situé avant la Seconde guerre mondiale sur la rive gauche de la Cerveyrette. Mais il fut détruit par un incendie en 1944, lors des combats de la Libération entre les armées Alliées, qui tenaient Briançon, et les Allemands en position sur la ligne de crêtes à la frontière italienne. Les maisons à pans de bois et les stocks de fourrages alimentèrent le feu qui détruisit 90% des habitations.

Le village actuel a été reconstruit dans les années 1950 sur la rive droite, dans une disposition le préservant de l'incendie: les maisons sont toutes séparées et bâties parallèlement le long des courbes de niveau. En 1957, une trentaine de maisons furent encore anéanties par une inondation. Aujourd'hui subsistent encore le long de la rivière quelques maisons à pans de bois.

Dans les années 1970, un projet de station de sports d'hiver, située au niveau de la plaine du Bourget (1850m) et destinée à être reliée au domaine de Montgenèvre, fut avorté sous la pression des élus locaux. C'est l'une des rares vallées des Alpes encore préservées.



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