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Embrun
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Stations ou espaces vierges : construisez votre programme.
L'hiver, rien ne vous arrêtera pour profiter au maximum des bienfaits d'une nature vigoureuse et tonifiante.
Bien emmitouflé, le froid ne vous atteindra pas, car ici nous ne connaissons ni brouillard, ni crachin.
A votre réveil le matin, soyez attentif aux bruits, s'ils vous semblent assourdis, ouvrez vite les volets, une surprise vous attend : une épaisse couche ouatée vous incitera à réaliser un énorme bonhomme de neige.

Géographie

Dominant la Durance et accrochée sur son roc, la vieille cité d'Embrun doit l'origine celte de son nom à sa position, (Ebr : eau et Dun : forteresse, colline).

Située dans une zone de transition géographique formée par la vallée de la Durance d'une part et ses deux versants culminants autour de 3000 m d'autre part, Embrun, 870 m, bénéficie d'un climat parmi les plus secs et ensoleillés des Alpes.
C'est la raison pour laquelle on la surnomme à juste titre la « Nice des Alpes », à cause de son climat tempéré.
Embrun est aussi entourée de montagnes, de nature préservée (la commune est incluse dans la zone périphérique du parc national des Écrins)  et de stations équipées (Les Orres, Risoul-Vars, Réallon, Crévoux).


Histoire 

Embrun est le lieu de l'ancienne capitale, puis de la ville gallo-romaine des Caturiges placée sur la via Cottia aux abords de l'oppidum d'Eburodunum, qui occupait approximativement la place de l'archevêché et de la cathédrale.
Les Caturiges, dont le nom signifie « rois du combats », étaient clients des Voconces.

Siège d'un évêché fondé par saint Marcellin, originaire d'Afrique du Nord, au IVe siècle, archevêché plus tard, lorsque Embrun devint capitale de la province des Alpes-Maritimes, sous Dioclétien, on y comptait sept paroisses ; trois ont été supprimées au XVIe, deux au XVIIIe, une au XIXe.
La splendide cathédrale demeure sa seule église, mais l'on y voit aussi la chapelle du couvent des Cordeliers du XIIIe siècle, malheureusement mutilée, où de belles fresques ont été restaurées avec goût ; un couvent de la Visitation ; un collège des jésuites, un hôpital.

L'archevêque-prince d'Embrun était primitivement seul maître de la ville ; le comte de Provence en 1160, le Dauphin en 1210 et 1247, héritiers du comté d'Embrun, lui imposèrent un « condominium » et opposèrent au beau donjon carré du prélat, la « Tour Brune », un château hors des murs, sur le roc, dont il ne reste que la base d'une tour du XIIIe siècle, les fortifications à la Vauban ayant mangé tout le reste.
Elle fut réunie à la France en 1589. Une commune bourgeoise, régie par des coutumes assez démocratiques (le tiers état et la noblesse étaient égaux devant l'impôt), s'organisa fort anciennement avec le soutien du clergé, chassa le baile du comte, affirma ses libertés qui, réduites en 1258, étaient encore notables en 1789. Les armes d'Embrun, très anciennes, ont toujours été en honneur.

Heureusement, la ville connaît un nouvel essor grâce au chantier colossal du barrage de Serre-Ponçon à la fin des années 1950 et à la création du lac.
La construction du barrage aura nécessité le déblaiement de plus de trente millions de tonnes de matériaux, la déviation de 15 km de voie ferrée et environ 50 km de routes, la construction d'un pont, le déplacement et la reconstruction de deux villages submergés par la retenue d'eau (1 200 millions de m³) : Savines et Ubaye.
Dès l'amorce du chantier, Embrun et les communes environnantes se sont instantanément réveillées. De quoi participer au renouveau touristique d'une cité qui s'était littéralement vidée de sa population après les deux guerres mondiales.

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